
Les candidats alésiens de la liste « Occitanie Populaire » emmenée par Myriam Martin étaient à l’honneur ce vendredi au cours d’une conférence de presse donnée depuis le jardin du Bosquet, à Alès. L’Insoumise Mireille Julien, qui figure en deuxième position sur la liste gardoise, s’est attachée à rappeler l’importance des régionales.
« La Région, c’est Toulouse, ça paraît loin mais ça ne l’est pas ! » Tel était le crédo défendu par Mireille Julien, seconde sur la liste gardoise d' »Occitanie Populaire » et qui, en l’absence de Charles Ménard, tête de liste départementale, a mené la barque. L’ancienne élue d’opposition à la mairie d’Alès, militante La France insoumise, rappelle « l’importance de ces élections » qui auront lieu les 20 et 27 juin prochains, en même temps que les Départementales.
« La Région prend en charge de nombreux domaines qui vont toucher les gens dans leur quotidien », prévient Mireille Julien. Un quotidien qui ne sera « pas exactement le même selon les personnes qu’on va élire ». La dernière nommée prenant l’exemple du RN qui, « partout où il passe, réduit les budgets liés au social, à l’écologie et à la culture ». Peu ou prou des domaines où l' »Occitanie Populaire », emmenée à l’échelle régionale par Myriam Martin, entend mettre le paquet.
« Un grand plan pour l’emploi » et « une transparence dans l’élaboration de tous les projets » figurent aussi parmi les annonces de la liste réunissant plusieurs forces de Gauche mais pas le Parti communiste ni Europe Écologie-Les Verts à qui la main a pourtant été tendue. Une écologie dont il ne manque pas dans les promesses de Mireille Julien et sa bande qui « refusera tous les travaux anti-écologiques ! »
200 à 300 enseignants supplémentaires réclamés
Si le bilan de la Gauche sortante rangée derrière la présidente Carole Delga n’est « pas mauvais » avec tout de même « une avancée », la mandature a laissé trop de place à « une logique libérale » pour que Mireille Julien et les siens ne cèdent au ralliement. À ses côtés donc, cinq candidats alésiens – tous « issus de la société civile » – ont fait leur présentation. Parmi eux, Alain Martin, figure emblématique de l’Union locale de la CGT alésienne qui, en tant que retraité de la fonction publique territoriale, se sent à sa place pour s’engager « pour la première fois en politique ». Ce dernier entend mettre fin au « gaspillage de l’argent public » matérialisé par « une hausse de 11 points des coûts de fonctionnement de la Région », soit « plus de 200 millions d’euros d’augmentation entre 2015 et 2018 à cause du passage à 13 régions » qui occasionnerait des déplacements interrégionaux plus longs, et donc plus couteux.
Bernard Motto-Ros, retraité, élu au conseil municipal de Saint-Jean-du-Pin, encarté chez GDS, se dit fier de figurer au sein de « la seule liste qui propose un vrai bouclier social ». Gérard De Negri, enseignant à la retraite, militant LFI et chez Greenpeace, exige le recrutement de « 200 à 300 enseignants pour rattraper le retard accumulé dans les lycées ». Hugo Carré, président de l’association « Au cœur de nos différences », se bat pour « une accessibilité et une inclusion à tout et pour tous ! »
Enfin, Armand Crepin, 26 ans, se positionne en « porte-parole d’une jeunesse particulièrement touchée par la crise sanitaire » et milite pour « de meilleures offres de transports pour casser les enclaves rurales ». Prochaine étape pour les Gardois d' »Occitanie Populaire » le 13 juin, sur le parvis de l’Hôtel de ville d’Alès, avec « un événement politico-festif » ponctué de forums et qui s’achèvera par la venue de Myriam Martin, tête de liste régionale.
Corentin Migoule
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