FAIT DU SOIR Halles de Nîmes : la brandade a son propre étal, la Maison Puech sur le départ

<p>C&rsquo;est vrai que de ne pas avoir un stand uniquement consacr&eacute; &agrave; la brandade, sp&eacute;cialit&eacute; de N&icirc;mes, aux Halles sonne un peu comme un paradoxe. Mais&nbsp;cela va bient&ocirc;t changer puisqu&rsquo;ici deux semaines les travaux seront termin&eacute;s et l&rsquo;&eacute;tal ouvrira ses portes. &laquo; <em>C&rsquo;est ma femme qui sera la g&eacute;rante. On retrouvera la brandade sous plusieurs formes avec deux artisans. On proposera les produits des maisons Enjolras et Raymond. Il y aura des produits de la mer un du style tataki, accra de morue, thon&hellip;</em> &raquo;, d&eacute;taille S&eacute;bastien Bruguier du Royaume de la pomme de terre.</p>

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S&eacute;bastien Bruguier, sunormm&eacute; M. Patate, porte un nouveau projet avec son &eacute;pouse
• <strong>Photo Corentin Corger</strong>
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<p>Et pour rester dans le local, de la toile en jeans Denim sera utilis&eacute;e pour la d&eacute;coration de la boutique. &laquo; <em>C&rsquo;est g&eacute;nial comme projet, en plus avec une famille implant&eacute;e dans les halles depuis des ann&eacute;es </em>&raquo;, f&eacute;licite Christophe Pio, conseiller d&eacute;l&eacute;gu&eacute; aux Halles, foires et march&eacute;s. Dans le poumon &eacute;conomique de la ville, le mercato bat son plein avec l&rsquo;arriv&eacute;e d&rsquo;un nouveau primeur. Mais aussi un nouveau restaurant &laquo; Chez Fredo &raquo; dont le g&eacute;rant Fr&eacute;d&eacute;ric Denojean propose une cuisine fran&ccedil;aise et g&eacute;n&eacute;reuse.</p>

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<img src= »https://medias.objectifgard.com/api/v1/images/view/64946aa29dcb3c581b2f85b9/article/image.jpg » alt= »halles de Nîmes chez fredo »>
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Chez Fredo, le g&eacute;rant a toujours le sourire
• <strong>Photo Corentin Corger</strong>
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<p>Il propose aussi le droit de cuisson. Un client peut s&rsquo;acheter un morceau de viande ou de poisson chez un &eacute;talier et Fredo le pr&eacute;pare avec un accompagnement. Une poissonnerie a aussi chang&eacute; de repreneur avec l&rsquo;arriv&eacute;e de la famille Duprat, il y a deux semaines, marins-p&ecirc;cheurs au Grau-du-Roi depuis 1938. Et en termes de circuit-court, on ne peut pas faire mieux avec le poisson p&ecirc;ch&eacute; par le papa et vendu aux Halles par le fiston Thomas qui &eacute;volue aussi au Rugby Club N&icirc;mois.</p>

<h2>&quot;C&#39;est par choix&quot;</h2>

<p>Les halles ce sont aussi des belles histoires qui prennent fin &agrave; l&rsquo;image de l&rsquo;embl&eacute;matique Maison Puech. Sp&eacute;cialis&eacute;e dans la volaille depuis 103 ans, cette institution install&eacute;e aux halles depuis une soixantaine d&rsquo;ann&eacute;es devrait fermer ses portes autour de septembre. &laquo; <em>Ce n&#39;est par choix. Avec ma femme, nous sommes au d&eacute;but de la quarantaine et si on veut se recycler ce n&rsquo;est pas &agrave; cinquante ans. Nos filles de 10 et 12 ans nous r&eacute;clament un peu trop souvent</em> &raquo;, justifie Julien Puech qui constitue la quatri&egrave;me g&eacute;n&eacute;ration familiale de volailler.</p>

<p>&laquo; <em>C&rsquo;est &agrave; mon grand regret</em>, souligne Christophe Pio qui a d&eacute;j&agrave; trouv&eacute; un repreneur, <em>ce sont deux fr&egrave;res &eacute;leveurs qui vont venir s&rsquo;installer.</em>&nbsp;<em>Les travaux pr&eacute;vus dans quelques temps ne font pas peur aux gens, il y a encore des commer&ccedil;ants qui veulent investir dans les halles</em> &raquo;, conclut l&rsquo;&eacute;lu. Tant mieux pour les amateurs de bons produits.&nbsp;</p>

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