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Anaïs aime faire découvrir sa région à travers l’attelage
• <strong>Photo : Guilhem Scarlata</strong>
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<h2>Une pratique respectueuse de l’environnement</h2>
<p>Dans l’Uzège, elle passe un certificat de spécialisation utilisation et conduite d’attelage de chevaux ainsi que le Galop 5 d’attelage. « Les attelages du Vidourle » sont nés au mois du septembre dernier et la principale activité de l’entreprise est basée sur le labourage. «<em> On fait du labour, essentiellement sous le rang de vigne, le butage en hiver on ramène de la terre aux pieds des vignes pour les protéger du gel, et au printemps on se charge de décavaillonner c’est-à-dire enlever la terre que l’on a mis lors de l’hiver</em> ». Les vignerons qui font appel à Anaïs sont souvent soucieux de l’environnement et l’entrepreneuse explique pourquoi : « <em>Le travail au cheval est beaucoup plus respectueux de la vigne.</em> <em>Le cheval, quand il sent que ça force, il s’arrête pour ne pas arracher la vigne, contrairement au tracteur, et puis il tasse moins le sol que la machine</em> ».</p>
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<p>Une philosophie écolo qui correspond aux principes d’Anaïs : « <em>Je fais attention à ce que je consomme en privilégiant les circuits courts </em>». La Nîmoise ne pourrait rien faire sans ses deux juments ardennaises demi-sœurs de quatre ans et 700 kilos chacune. Il y a Johanna l’indépendante et la très affectueuse Jezabel : « <em>Ce sont des chevaux au tempérament très calme </em>». L’autre activité proposée est l’attelage. Dans ce secteur, la laboureuse enfile l’habit de la cochère.</p>
<h2>Une façon originale de découvrir Souvignargues et Saint-Etienne d'Escattes</h2>
<p>Cela permet de varier les plaisirs (y compris pour les chevaux) mais aussi de faire découvrir Souvignargues et Saint-Etienne d’Escattes. « <em>Les mairies sont de plus en plus demandeuses de ce genre de prestation</em> », affirme la cochère. Quant aux deux Ardenaises, elles ne passent pas inaperçues : « <em>Voir une femme diriger ces deux imposantes juments, ça intrigue. Parfois on me demande si elles sont à moi et d’autres fois cela rappelle des souvenirs aux anciens</em> ». Avec « Les attelages du Vidourle », les pratiques d'autrefois reviennent au goût du jour. Pour autant n’y voyez pas du passéisme mais plutôt un retour au bon sens dans le respect de l’environnement au rythme des sabots de Johanna et Jezabel.</p>